Le voyage pour se rendre à la station Dumont d'Urville est assez long, encore plus cette année avec les mesures sanitaires.
Je partirais de Paris jusqu'à Melbourne (Australie) en passant par Singapour. Ensuite c'est un vol charter (affrété uniquement pour l'Institut Polaire Français) qui nous emmène de Melbourne jusqu'à Hobart en Tasmanie.
Notre arrivé à Hobart est très réglementée, nous avons obligation de faire une quarantaine, isolé chacun dans une chambre pendant 14 jours.
Enfin, de Hobart à l'Antarctique il y a deux moyens : le plus utilisé par les français est l'Astrolabe, un navire brise glace de la Marine Nationale qui assure un soutient logistique une partie de l'année en effectuant des transports de frets et de passagers entre Hobart et la station Dumont d'Urville (5 rotations pendant l'été austral). Basé à La Réunion, le reste de l'année ce navire assure une mission de souveraineté et d'action de l'état en mer en patrouillant des les zones économiques exclusives (ZEE) de la France.
L'Astrolabe, Photo : Vladimir TERKI
Pour des raisons de planning et de manips que je dois réaliser sur le terrain, je rejoindrais l'Antarctique en avion, partant donc avant le bateau.
Pour cela je rejoindrais la Base antarctique italienne Mario-Zucchelli depuis Hobart avec un A319. Une fois à la base italienne et lorsque les conditions météo le permettrons je rejoindrais la station Dumont d'Urville à bord d'un Basler DC3 de 1942, un appareil utilisé pendant la seconde guerre mondiale et aujourd'hui géré par la compagnie Canadienne Ken Borek Air pour la logistique Antarctique..
Appareil Basler DC3 (1942), photo : Pascal PIRIOU
Trajet Hobart -> Base italienne Marco-Zucchelli -> Station Dumont d'Urville
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