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MA MISSION

Recruté par l'Institut Polaire Français et le Centre d'Étude Biologique de Chizé, ma mission principale est d'assurer sur le terrain la mise en œuvre du programme de recherche "Oiseaux et mammifères marins, sentinelles des changements globaux dans l'océan Austral" pendant 1 an sur la station scientifique Dumont d'Urville en Terre Adélie (voir section "TAAF" dans l'onglet principal).

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Cela passe par le suivis démographique des prédateurs marins (oiseaux et phoques) au moyen de baguage, recapture, pose de transpondeurs, dénombrement, suivi de la reproduction ou encore télémétrie (voir section "La Faune").

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Le travail consiste à réaliser des études sur la reproduction et le comportement des espèces d’oiseaux et mammifères marins à partir d’observations directes, d’appareils enregistreurs d’activité, de prises d’échantillons (régimes alimentaires, plumes, prises de sang).

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MAIS CONCRETEMENT, ÇA SERT À QUOI ?

Les données récoltées sur le terrain permettent de répondre à plusieurs questions spécifiques sur l'écologie des espèces, leur physiologie ou encore leur comportement. 

De façon plus appliquée cela nous permet aussi de savoir comment se porte les populations; sont-elles stables, en augmentation ou en diminution ?  Comment les oiseaux réagissent-ils aux évènements climatiques ? Ou encore : où les espèces partent-elles se nourrir en mer, comment se répartissent-elles l'espace ? 

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Etudier les populations animales (abondance, distribution, physiologie, régime alimentaire) et leur environnement, nous permet de mieux comprendre l'écologie des espèces et l'état des populations afin de proposer et mettre en place des mesures de conservation et modéliser des scénarios sur le devenir de ces espèces face au changement climatique (un peu comme pour les projections du GIEC). 

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Le Manchot empereur est par exemple suivi depuis 1953 en Terre Adélie ! Je vous laisse imaginer la quantité de données et donc de connaissances que cela représente. 

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Ma mission porte sur 8 espèces d'oiseaux et une espèce de phoque (voir section "La Faune" dans l'onglet principal).

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Suivi de l'activité de recherche de nourriture sur des Manchots Adélie équipé de logger GPS (Movebank open data).

Image de Hubert Neufeld
Image de Suzan Kiršić
Iceberg
Zoom sur : Le baguage 

Une des techniques que j'utilise beaucoup en Antarctique pour le suivi des oiseaux est le "baguage". Pour illustrer cette technique, quelques exemples perso sur de précédentes études auxquelles j'ai pu participer (photo ci-contre). 

Le baguage consiste à poser sur le tarse de l'oiseau (à la patte) une bague métallique comportant un numéro unique. C'est en quelque sorte le passeport de l'oiseau, en plus de la pose de la bague on détermine son âge, son sexe et sa biométrie (=taille totale, taille de l'aile, longueur du bec etc...). Cette bague n'a aucun impact sur l'oiseau et la pose est soumise à des règles strictes et réalisée uniquement par des ornithologues expérimentés. 

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En recapturant ces oiseaux bagués, cela nous permet de récolter des informations précieuses comme la longévité, les voies de migrations empruntées, les zones de reproduction et d'hivernage ou encore suivre la démographie des populations. On peut ainsi accéder à ce qu'on appel "l'histoire de vie" d'un individu.

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Grand Gravelot (Charadrius hiaticula), Suède

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Différent types de bagues muséum avec leur numéro unique

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Mésange noire (Periparus ater), Suède

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Chardonneret jaune (Carduelis tristis), Canada

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Poussin Gobe-mouche noir (Ficedula hypoleuca), Suède

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Mésange charbonnière (Parus major), France

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